Le miroir qui glaçait by Alfred Hitchcock & Robert Arthur & M. V. Carey

Le miroir qui glaçait by Alfred Hitchcock & Robert Arthur & M. V. Carey

Auteur:Alfred Hitchcock & Robert Arthur & M. V. Carey [Hitchcock, Alfred]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Aventure, 12-15, G
Éditeur: Bibliothèque Verte
Publié: 1980-12-31T23:00:00+00:00


Chapitre 10

La robe du magicien

Le lendemain, de bonne heure, Bob accompagna son père à Los Angeles, où M. Andy travaillait comme journaliste. Archives et Recherches se proposait de compulser la collection du journal afin d’y glaner tout ce qu’il pourrait, tant sur la République de Ruffino que sur Drakestar et son étrange maison de Hollywood.

De leur côté, Hannibal et Peter partirent pour Hollywood avec Konrad qui devait livrer une vieille table à un client du Paradis de la Brocante.

Tandis que la camionnette démarrait, le chef des détectives expliqua à son lieutenant :

« Santora est toujours à l’hôpital. Hier soir, j’ai téléphoné à tous les hôpitaux de Beverly Hills, jusqu’à ce que je tombe sur le bon. Santora est au centre médical de Beverly Crest. Hier soir, on n’a voulu me donner aucun renseignement sur son état de santé et il n’était pas autorisé à prendre les appels. Mais, ce matin, j’ai téléphoné de nouveau et on m’a offert de passer la communication dans sa chambre. Cela prouve qu’il n’est pas gravement atteint.

— Ça me fait plaisir, dit Peter. J’ignore si l’Espagnol est un brave type ou un triste sire, mais je ne me pose pas de question au sujet de son agresseur. Celui-ci ne vaut pas tripette !

— C’est Juan Gomez, sans aucun doute. Juan Gomez… un homme réputé dangereux. Ce matin, j’ai cherché dans l’annuaire et j’ai déniché plusieurs personnes du nom de Gomez dans le quartier de Silverlake. Cependant, si Juan Gomez habite bien chez un cousin vivant lui-même dans ce coin, rien ne prouve que le cousin en question s’appelle lui aussi Gomez. Rien ne prouve non plus qu’il ait le téléphone. Enfin ! Ne nous occupons pas de lui aujourd’hui.

— Au fait, dit Peter, qu’allons-nous faire, aujourd’hui ? »

Hannibal tira un calepin de sa poche, tout en expliquant :

« J’ai montré à tante Mathilda le morceau d’étoffe arraché au vêtement flottant du fantôme. Elle pense, comme moi, qu’il ne s’agit pas là d’un tissu ordinaire. Voilà pourquoi nous allons écumer les boutiques de costumiers d’Hollywood. Il a bien fallu que notre fantôme se procure quelque part son déguisement. Il est donc logique d’enquêter auprès des loueurs de costumes insolites. »

Peter jeta un coup d’œil sur le carnet de son ami.

« Je vois que tu as dressé une liste. Il y a pas mal de boutiques à voir, dirait-on ?

— Hélas ! oui, mon vieux.

— Oh ! là ! là ! mes pieds ! exhala Peter d’une voix gémissante.

— Que veux-tu ! Un détective consciencieux doit savoir s’imposer des sacrifices. »

La fourgonnette, une fois à Hollywood, déposa les garçons au coin de Sunset Boulevard et de Vine Street.

« Voulez-vous que je repasse vous prendre un peu plus tard ? proposa Konrad.

— Non, merci, pas la peine ! répondit Hannibal. Nous rentrerons par le bus. Il se peut que nous restions ici toute la journée.

— Votre tante ne verra pas ça d’un bon œil, c’est certain. Elle n’aime pas vous savoir loin de Rocky le samedi.

— Mais en général elle nous pardonne ! » fit remarquer Hannibal en souriant.



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